Dans un passé pas si lointain, les communicants que nous sommes préparaient (avec amour) moultes mailers, flyers et autres supports papier pour susciter le désir d’un consommateur convoité. Si ce temps (que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre) n’est pas totalement révolu, il semble aujourd’hui dépassé par la force du digital permettant de contacter clients et prospects quotidiennement, directement sur leur écran.
S’il est facile d’envoyer des milliers d’emailings, la démarche est-elle pour autant efficace ? On ne vous révélera pas tous nos petits secrets dans cet article, voici néanmoins quelques bonnes pratiques pour éviter de passer pour un indésirable.
1. Votre cible
Le b.a.-ba c’est évidemment la base. Tout comme la conformité RGPD : vos contacts doivent consentir à recevoir votre communication depuis moins de deux ans. Dans le jargon, ils doivent être « opt-in ». Plus votre base sera qualifiée, plus votre contenu sera apprécié : c’est mathématique. La tonalité, le choix des mots, les contenus doivent être pensés pour répondre aux attentes de cette cible. Si ce précepte marketing est valable pour tous les supports, il se révélera très utile pour améliorer les performances de vos emailings, encourager les taux de clics et décourager les désabonnements.
2. Le contenu
Tout commence par l’objet. Il doit intercepter l’attention dans le flot communicationnel d’une boite mail. Question rhétorique, emoji : soyez concis, soyez précis. Vous pouvez également jouer avec le pre-header (élément qui s’affiche juste en dessous du courriel). Les deux peuvent s’avérer très complémentaires !
Votre emailing (ou newsletter) dépend évidemment de vos objectifs (et de votre actualité). Dans tous les cas, des CTA clairs doivent diriger vers votre site. Le must ? Réussir à instituer un rendez-vous avec votre audience, une missive électronique que l’on attend en rafraichissant inlassablement sa boite mail (dans le temps on scrutait le facteur).
3. L’heure d’envoi
En toute logique, on évitera d’envoyer un email à une cible professionnelle le vendredi à 17h. Certaines plateformes vous permettent de router sur un créneau horaire plus ou moins long pour optimiser les performances, néanmoins il faut adapter l’envoi aux habitudes de votre cible et aux périodes de l’année (vacances scolaires, absence d’activité en août, digestion post dinde de Noël).
4. Le bon rythme
Sursolliciter une base peut vous attirer des soucis : dévalorisation de votre message (voire de votre marque), résultats peu satisfaisants et dans le pire de cas, signalement en tant que spammeur. Le bon message, à la bonne fréquence. Pour mener un plan qui se déroule sans accroc, définissez un planning selon vos objectifs et votre actualité.
5. La créativité
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